Oliveres & Perrolet - Quand je serais grande je serais Patrick Swayze
Le mois dernier la chaîne Téva nous a fait la bonne surprise de nous offrir la nouvelle bande dessinée de Chloé Oliveres et Pauline Perrolet, “Quand je serais grande je serais Patrick Swayze” parue aux Éditions des Équateurs. Il était donc bien normal que 1) on les remercie grandement et 2) on en fasse la chronique. Pour le premier, c’est fait et pour le second, c’est tout de suite et maintenant.
L'histoire de la bande dessinée est celle de Chloé, une jeune femme qui a grandi dans les années 1980 et 1990. Elle est fascinée par Patrick Swayze, qu'elle considère comme son idole absolue. Ses films, comme Dirty Dancing et Ghost, ont une influence profonde sur elle, tant sur le plan émotionnel que sexuel. Mais c’est surtout cette “Danse lascive” qui va la guider tout au long de sa vie. Comme elle le dit elle même, elle a le syndrome de la Princesse, comme une femme sur deux en moyenne (selon elle). Et toute sa vie est donc une relecture de ce film, avec un regard différent selon l’âge à laquelle elle le regarde, encore et encore.
La bande dessinée est ainsi un roman d'apprentissage hilarant et touchant. Elle explore les thèmes de l'amour, de la sexualité, de l'identité et de l'émancipation féminine. Le trait de Pauline Perrolet est à la fois doux et expressif, et il rend l'histoire de Chloé à la fois drôle et poignante. Au travers de ses (leurs ?) questionnements, réflexions et autres situations, on se surprend à sourire franchement, tant cette vision des choses est à la fois absurde et réaliste.
Bref, on l’aura compris, Patrick Swayze n’est que le fil rouge de cette épopée, le phare dans la vie de Chloé. Il éclaire et sert de pilier pour ce que la grande Simone de Beauvoir appelait “vivre la grande aventure d’être soi”. Merci Patrick donc.