Marion Montaigne & "Nos Mondes Perdus"
On entonne tous en coeur “happy birthday Marion, happpyy bbiirtthhddaayy !”
Vous l'aurez compris c'est donc l'anniversaire ce 8 avril de Marion Montaigne, née à Saint Denis de la Réunion en 1980. C'est une illustratrice et scénariste de bande dessinée, spécialisée pour ainsi dire dans la vulgarisation scientifique. Elle est d'abord connue pour son blog et sa série de bande dessinée "Tu mourras moins bête", que l'on vous recommande (très) chaudement. Elle compte actuellement 5 tomes, d'abord chez Ankama puis chez Delcourt. Vous découvrirez ainsi que la science, c'est pas du cinéma et que le professeur Moustache connaît (presque) tout !
La bande dessinée qui nous sert (entre guillemets) d'excuses pour en parler aujourd'hui, c'est sa dernière sortie, chez Dargaud en fin d'année dernière : Nos Mondes Perdus.
En 1993, "Jurassic Park" sort en salles, provoquant un choc chez la jeune Marion Montaigne, âgée de 13 ans à l'époque. Cette expérience marque un tournant dans sa vie, suscitant en elle une fascination pour les créatures préhistoriques ainsi qu'une obsession pour les fossiles, la science en général et le dessin anatomique. Cependant, cette fascination s'accompagne également de quelques angoisses existentielles.
Pour exorciser ses démons, Marion Montaigne adopte la méthode qui lui est propre : elle se plonge dans des recherches approfondies à travers les livres et les musées, utilise un humour cinglant et pose des interrogations pertinentes. Ce processus la conduit à une immersion totale dans le domaine de la paléontologie, de l'histoire des sciences et, finalement, de l'histoire tout court.
Dit comme cela… En fait l'avantage, le gros avantage avec Marion Montaigne c'est cette faculté de transmettre un savoir, des connaissances, sans en avoir l'air. Ainsi dans “Nos Mondes Perdus”, en partant du blockbuster de Steven Spielberg, elle nous emmène dans l'histoire des dinosaures et des scientifiques. La bande dessinée se lit d'une traite ou par petits bouts, le temps de mieux digérer l'information. Un ouvrage à laisser traîner pour mieux picorer et apprendre des choses, même la quarantaine passée !