Chronique

Taymans & Lenaerts - La fugitive

Publié le 2 mai 2024 par Seb

On parle aujourd'hui d'une trilogie sortie il y a une petite vingtaine d'années chez Casterman dans sa collection “Ligne Rouge” : “La Fugitive”. C'est scénarisé par André Taymans sur des dessins de Éric Lenaerts et une mise en couleurs de Bruno Wesel.

Un magnat excentrique de l'industrie décide de léguer la moitié de son empire à une jeune pianiste de jazz, au grand désarroi de son gendre et successeur présumé. Coralie, la pianiste, se retrouve ainsi prise entre un héritier frustré et un petit ami violent, et n'a d'autre choix que de fuir pour sauver sa vie.

Pourchassée par les hommes de main de son ancien amant, Coralie se cache. Mais elle est également traquée par le gendre de son bienfaiteur défunt, Pete Cadbury, déterminé à récupérer ce qu'il estime être son héritage légitime. Pendant ce temps, Cadbury engage une jeune femme pour se faire passer pour Coralie, dans le but de reprendre le contrôle de la totalité de l'empire financier.

L'histoire se déplace ensuite en Martinique, où Coralie trouve refuge en tant que pianiste dans un bar, mais sa tranquillité est de courte durée car les menaces se resserrent autour d'elle.

Plus tard, Coralie se retrouve au Congo en compagnie de Brandon, un boxeur rencontré précédemment. Pendant ce temps, Pete Cadbury, ayant échappé de justesse à la police, se rend également au Congo dans l'espoir de se cacher dans une mine de cuivre appartenant à l'empire financier en question. Cependant, il ignore que le tueur qu'il avait engagé est à ses trousses, suivi de près par un mystérieux agent nommé Slide.

Toutes les pièces sont ainsi en place pour un dénouement plein de rebondissements.

Et c'est une sacré intrigue, très prenante, qui se déroule donc dans une ambiance fleurant bon les vacances et le dépaysement. Le trait de Éric Lenaerts sert totalement le scénario et vous laisse vous évader le temps de la lecture de la Fugitive.