Demain la rage
C'est au détour d'un mail reçu des collègues de Bubble BD que j'ai découvert la campagne de précommande sur Ulule de l'album “Demain la rage” de Nicolas Bazin.
La campagne, commencée le 31 mars, prendra ainsi fin le 21 avril. L'objectif - de 10 000€ - est déjà dépassé, avec 226 contributions donc pas de souci, vous serez bien livrés en juin 2023 !
La description est alléchante, tout comme le résumé de ce one-shot. Allez, c'est cadeau.
Damien est un individu monstrueux. Bien qu'il ait un comportement calme, son passé violent fait de lui une créature cauchemardesque en puissance. Après avoir péri dans un accident de voiture, un homme mystérieux lui offre la possibilité de sauver sa famille, mais à quel prix ? En acceptant cet accord, Damien se voit offrir une seconde chance de faire les choses différemment, pour le bien des autres, sa femme et ses enfants. Toutefois, cela implique qu'il doit subir l'implantation d'une petite pyramide noire qui stockera sa rage, avant de la décharger dans une guerre qui dépasse l'humanité...
Nicolas Bazin publie ici son premier livre, un album de science-fiction captivant qui mélange des éléments de dystopie à la manière de Black Mirror avec des touches de dark fantasy. L'œuvre est mise en valeur par un style graphique qui évoque les ambiances d'Andrea Sorrentino (Batman Imposter, Gideon Falls) et les créatures de Kentaro Miura (Berserk).
Nicolas Bazin a toujours été passionné par le dessin, mais il a également accumulé des références et des inspirations à travers de nombreuses lectures de romans de science-fiction, de fantasy, de polars, de bandes dessinées, de comics et de mangas. Tout en poursuivant ses études de commerce et de langue orientale (japonais), ainsi qu'en travaillant dans une librairie puis dans l'enseignement, Nicolas a toujours gardé le dessin en toile de fond, comme une passion constante qui sous-tend toutes ses activités.
C'est lors de l'inktober de 2019 que sa pratique du dessin est devenue plus sérieuse, et l'envie de raconter une histoire s'est mêlée à son appétit graphique. La trame de Demain la rage a alors commencé à se dessiner, pièce par pièce, comme un puzzle complexe qui a nécessité deux ans et demi de travail principalement nocturne, en parallèle de son travail de jour, pour être entièrement résolu.