Anne-Laure Bondoux
1971Je suis née à Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, en avril 1971, et j'ai grandi à Marly-le-Roi, dans les Yvelines. Mes parents (qui venaient de familles où on ne lisait pas ou peu) vivaient entourés de livres. Très tôt, j'ai appris qu'on pouvait y trouver des solutions à de nombreux problèmes de l'existence : si je m'ennuyais, je prenais un livre, si j'avais envie qu'on me laisse tranquille, je prenais un livre, si j'étais triste, malade, si je me sentais seule ou si j'avais envie de partir en voyage, je prenais un livre… Vers l'âge de 9 ans, j'ai découvert que je pouvais écrire mes propres histoires. Adolescente, en colère, amoureuse, révoltée, paumée ou exaltée, j'écrivais des poèmes, mon journal, une lettre, une nouvelle, le début d'un roman. C'est à cette époque que j'ai formulé le désir de devenir écrivain. J'ai passé un Bac littéraire, obtenu une licence en Lettres Modernes à Parix X, Nanterre. J'ai eu des enfants - une fille et un garçon, à qui j'ai lu beaucoup d'histoires. J'ai écrit un peu de théâtre, quelques chansons, et plusieurs romans que j'ai envoyé à des éditeurs... Ils ont été refusés les uns après les autres. À 25 ans, je suis entrée chez Bayard Presse comme rédactrice. Là, j'ai activement participé à la création du magazine Maximum, dont j'ai écrit les premiers numéros : une expérience formidable. C'est ainsi que j'ai (re)découvert l'existence de cette littérature jeunesse qui m'avait procuré tant d'émotions lorsque j'étais enfant. Mes premiers textes sont parus dans Astrapi, Les Belles Histoires, J'Aime Lire... Puis un petit roman, chez Syros, en 1999. En 2000, j'ai quitté mon poste de salariée chez Bayard pour pouvoir me consacrer à l'écriture et vivre de ma plume. C'était un pari un peu fou, mais depuis, écrire est devenu mon métier.
Source : auteure