Guillaume Sorel
1966Scénariste, dessinateur & coloriste
Guillaume Sorel est né à Cherbourg en 1966. Après un BEP-CAP en génie civil, il rejoint en 1983 l'École des arts appliqués de Lyon. Il intègre en 1985 l'École supérieure des beaux-art de Paris. A partir de 1987, ses illustrations professionnelles sont publiées dans les magazines Scales et Casus Belli. Il illustre également les séries "RuneQuest" et "Stormbringer", jeux de rôle pour Oriflam. Il a notamment collaboré aux 3 numéros du Fanzine Karpath et à 4 numéros du magazine américain Heavy Metal. Guillaume Sorel rencontre Thomas Mosdi, à l'époque créateur de jeux de rôle, et ils réalisent ensemble la série "L'île des morts" aux Éditions Vents d'Ouest. C'est l'occasion pour l'auteur, pour la première fois, de citer les écrivains et les peintres du XIXème qu'il affectionne. Il fait la rencontre de Mathieu Gallié en 1993, tous deux étant nominés pour un prix au Centre national de la bande dessinée belge de Bruxelles. Ils reviennent bredouilles, mais avec une farouche envie de collaboration. Leurs goûts communs pour la littérature fantastique du XIXème siècle et début XXème, pour les vieux films fantastiques de la Hammer ou des studios Universal, pour les terrines de gibier et les vieux whiskies déboucheront sur un premier album "Le fils du Grimacier". En 1996, il débute une collaboration avec François Froideval, la série "Mens Magna". En 1999, il retrouve Thomas Mosdi pour le diptyque "Amnesia". C'est l'occasion d'une collaboration avec Michel Crespin, dont Guillaume Sorel est un grand admirateur, et qui lui permettra de faire évoluer sa technique de couleurs. 2000, premier album solo, "Mother", une revisitation du mythe du vampire où l'auteur règle quelques uns de ses "petits problèmes personnels". La série "Algernon Woodcock" marque les retrouvailles avec Mathieu Gallié. Après une première collaboration en 2005, qui donnera lieu à une exposition et à un livre, "N'être", il réalise en 2009, avec une amie photographe et écrivaine, Laëtitia Villemin, le roman graphique "Mâle de mer". Cela lui permet de quitter son atelier et de travailler ses planches sur les lieux de l'action, contemporaine cette fois-ci. Après un travail d'illustrations pour un guide de voyage sur Prague, les Éditions Casterman lui propose en 2011 d'adapter, avec son auteur Laurent Seksik, le roman "Les derniers jours de Stefan Zweig". 2013 voit la sortie de son deuxième album en solo "Hôtel particulier". Il adapte pour la première fois en 2014, avec "Le Horla", un auteur de littérature fantastique, Guy de Maupassant, aux toutes jeunes Éditions rue de Sèvres. Il y illustre ensuite "Alice aux pays des merveilles". Après une première collaboration avec Serge Le Tendre en 2008 dans un album collectif ("Paroles d'étoiles" aux Éditions Soleil) sur les enfants juifs cachés et protégés pendant la seconde guerre mondiale, Vents d'Ouest leur propose de travailler ensemble autour des grands crimes qui ont marqués l'humanité. Ils choisissent de partir, pour le lancement de cette collection, sur un mythe, et "J'ai tué Abel" sort en 2015. Une exposition, organisée début 2019 par les Galerie 9ème Art Paris et Champaka Bruxelles couronnera une année consacrée à la peinture et à l'illustration. Guillaume Sorel se sera consacré plusieurs mois à mettre en images un de ses thèmes de prédilection : le Fantastique... Et une seconde partie de ce travail donnera à voir une certaine vision de Venise. La fin de l'année 2016 signe le retour à la bande dessinée. Ce projet personnel est, comme toujours, emprunt de fantastique. Et "Bluebells Wood" sort au printemps 2018. Guillaume Sorel est également un illustrateur reconnu. Outre des illustrations et peintures sur ses thèmes de prédilection, il a signé de nombreuses couvertures de livres, dans des collections fantastiques.
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